lunedì 14 aprile 2008

I socialisti fuori dal Parlamento

Per la prima volta i socialisti fuori dal Parlamento. Il Pd distrugge la sinistra

Veltroni consegna l'Italia a Berlusconi
Boselli : il Congresso sceglierà il nuovo leader

14/04/2008 -

Netta vittoria della Pdl alla Camera e al Senato, crolla la sinistra e per la prima volta nella storia della repubblica i socialisti non sono presenti in Parlamento. Questi i risultati del voto di domenica e lunedì, che a scrutinio non ancora ultimato, dà Pdl-Lega-Mpa al 46,8% con 166-170 senatori, Pd-Idv al 38,4% con 131-135 senatori. Alla Camera, Pdl-Lega-Mpa ottengono il 45,9%, Pd-Idv il 38,9%. L'Unione di centro raggiunge il 5,9%, la Sinistra l'arcobaleno il 3,6% la Destra il 2,3%, il Partito socialista lo 0,’9%. Una responsabilità "gravissima" quella di Walter Veltroni che con la scelta di andare da solo ha aperto le porte di Palazzo Chigi a Silvio Berlusconi. E' il commento a caldo di Enrico Boselli, che non nasconde il deludente risultato del suo partito, annunciando le sue dimissioni: il congresso sceglierà il nuovo leader.

1 commento:

Anonimo ha detto...

Il devra en principe attendre 2011 et la fin de la législature. Walter Veltroni est en tout cas, depuis dimanche, le candidat officiel de la gauche à la succession de Romano Prodi pour la présidence du Conseil italien. «Il est désormais aussi son principal rival, celui qui pourrait le faire tomber avant l’heure», avancent certains analystes. Alors que le chef du gouvernement est affaibli et son équipe extrêmement impopulaire, les électeurs des deux principaux partis de la majorité, les Démocrates de gauche et la Marguerite, ont en effet plébiscité le maire de Rome à l’occasion de primaires.

A 52 ans, cet ancien communiste fou de cinéma américain devient le premier secrétaire du Parti démocrate (PD), la formation progressiste qui, près de vingt ans après la chute du Mur, efface définitivement la frontière entre l’ex-PCI (Parti communiste italien) et la gauche démocrate-chrétienne.

Consensus. «C’est le rêve de ma vie politique, a-t-il confié, j’ai toujours été convaincu qu’un Parti démocrate naîtrait un jour ou l’autre en Italie.» Dans la bataille, Veltroni a bénéficié du retrait des autres poids lourds de son camp. En fait, le maire de Rome manie à merveille l’art du consensus. Il est aussi à l’aise lorsqu’il s’agit de se joindre aux militants de quartier que lorsqu’il accueille Nicole Kidman à l’inauguration de son festival de cinéma à Rome. Il parle souvent de son amour de la politique et s’est fait l’apôtre du dialogue. «Je veux vivre dans un système politique où l’on ne siffle et où l’on n’insulte pas l’adversaire.» Ainsi souhaite-t-il s’opposer à Silvio Berlusconi tout en le «respectant». «Je suis contre la conflictualité tribale et néoidéologique qui voit les raisons et les torts uniquement d’un côté ou de l’autre», a-t-il insisté vendredi dans les colonnes du Corriere della Sera. Est-ce le fruit de son militantisme depuis l’adolescence dans les rangs du PCI ? «Je n’ai jamais été communiste», esquive l’ex-apparatchik des Jeunesses communistes, qui revendique à l’inverse une admiration pour John Kennedy au point d’être parfois surnommé «l’Américain». «Je suis fier d’avoir appartenu au PCI d’Enrico Berlinguer, qui était en rupture avec l’URSS, un parti dont on pouvait être membre sans être communiste», a précisé Veltroni, qui écrivait en 1993 : «Le kennedyanisme a été avec la social-démocratie suédoise la meilleure forme de gouvernement expérimentée dans les sociétés occidentales avancées.»

Journaliste de formation et directeur du quotidien L’Unità à partir de 1992, il a modernisé le vieil organe du parti. Depuis, il n’a jamais cessé de cultiver sa différence, en publiant plusieurs romans, en se faisant le chantre de grandes causes comme l’abolition de la peine de mort dans le monde ou le développement de l’Afrique, et en s’attachant toujours à dialoguer avec l’adversaire. Au point de représenter pour les Italiens le buonista (la belle âme) par excellence, sorte de gentil boy-scout qui exècre les conflits et se veut l’ami de tout le monde. Toujours cordial et maître de lui, il semble ne connaître aucune aspérité. Durant la campagne des primaires, il est allé jusqu’à souhaiter que Veronica Lario, l’épouse de Berlusconi, rejoigne son équipe au motif qu’elle s’était opposée à la guerre en Irak et s’était déclarée favorable aux expériences sur les cellules souches. Qu’importe, la recette Veltroni fonctionne.

«Querelles». Elu maire de Rome en 2001 après avoir été brièvement secrétaire des Démocrates de gauche (héritiers du PCI), il a été réélu l’an dernier avec plus de 61 % des suffrages. Dans son équipe municipale cohabitent d’anciens élus de droite et des militants d’extrême gauche. Même le président de Fiat et le patron des patrons, Luca Cordero di Montezemolo, louent son pragmatisme. Sous son égide, Rome connaît une forte expansion économique et une activité culturelle intense. «Au cours de la campagne pour les primaires, il s’est habilement démarqué des querelles des partis», précise Paolo Franchi, directeur du quotidien de centre gauche Il Riformista, soulignant que «Veltroni est sans doute aujourd’hui plus proche de François Bayrou que de Ségolène Royal».

Le candidat a évité d’avancer des propositions précises, insistant plutôt sur son idée un peu vague d’une «Italie unie, moderne et juste», mais se prononçant néanmoins pour une politique de rigueur afin d’abattre la colossale dette publique italienne. Et cela au moment où Romano Prodi était sous le feu des attaques du commissaire européen Joaquin Almunia, qui lui reprochait de ne pas assainir suffisamment les finances publiques. Pour le nouveau secrétaire du Parti démocrate, le défi est clair : se démarquer du gouvernement de Romano Prodi sans le faire sombrer.